Sable et pneus recyclés...

Les premiers gazons synthétiques étaient en nylon. Puis avec l'avènement des fibres en polypropylène on a ajouté du sable et dans un troisième temps, pour assouplir la surface, on a fini par ajouter du caoutchouc... récupéré des pneus de voiture !

Bien qu'économique et durable cette matière a néanmoins certains inconvénients : elle contient les métaux lourds qui peuvent être toxiques, elle chauffe et dégage des odeurs désagréables. De plus elle pollue les nappes phréatiques lors des pluies.

Les grains de caoutchouc de récupération s'appellent SBR. Il peuvent être enrobés de polyuréthane coloré, ce qui améliore l'aspect et atténue quelque peu les problèmes évoqués ci-dessus.

Pour pallier aux inconvénients du caoutchouc SBR les fabricants se sont lancés avec audace mais sans trop de succès dans des solutions innovantes telles que le caoutchouc synthétique teinté EPDM (altération, fonte), Ecofill (inconstance, durcissement), bouchon ou fibres végétales (pollution, altération, bactéries)...

Des inventions bien hasardeuses parfois qui démontrent quel point certains profesionnels peuvent faire preuve de sens de l'improvisation et d'amateurisme.  

Plus onéreux, l'élastomère thermoplastique s'impose depuis plus de 5 ans déjà comme la solution la plus perpformante pour assurer le maintien de la souplesse, la facilité d'entretien, le confort et les qualités de jeu. Le terrain qui a conservé le plus longtemps ses qualités de jeux FIFA** en Europe a 7 ans, il est aux Pays-Bas et il utilise le TPE comme agrégat de remplissage.

Fabriqué à partir de polyéthylène, le TPE (ci contre en version holo) est idéalement durable, non polluant et parfaitement recyclable. ll rallie actuellement la majorité des fabricants et des chercheurs les plus sérieux. 

Une surface trop souple et fatique les articulations.

Avec le TPE la surface offre l'élasticité et la résilence idéales. Elle restitue simultanément l'énergie du sportif et lui permet de jouer sans fatigue avec des performances de jeu optimalisées.